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Cohabitation lapin et cochon d'Inde : Tout savoir sur les risques et les maladies transmissibles.

Dernière mise à jour : 26 nov. 2020



© TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU INTÉGRALE DE MES ARTICLES EST FORMELLEMENT INTERDITE SOUS PEINE DE POURSUITES JUDICIAIRES ©



Archive personnelle 2013© Tina, Charly et Zéphir



Aujourd'hui je vous fais un article neutre sur l'un des sujets les plus épineux qui revient souvent et fait régulièrement débat sur les groupes respectifs de lapins et de cobayes.


La cohabitation entre le lapin et le cochon d'Inde :

Il y a les pour, il y a les contre et tous ceux qui n'ont pas vraiment d'avis sur le sujet.


Alors voici un article complet qui va vous aider à comprendre ce qu'il en est vraiment.


Commençons par le commencement :


Pourquoi faire cohabiter un lapin et un cochon d'inde ?


La plus ancienne raison qui fait que les gens mettent "naturellement" des cochons d'inde et des lapins ensembles sans se poser de questions, c'est simplement parce qu'ils l'ont vu faire ailleurs comme chez les grands-parents, chez des amis, en animalerie, à la télé etc..., et que, sans s'en rendre compte, sans se poser de questions, cela semble être une normalité.


En France, il y a aussi une croyance populaire très tenace de nos anciens qui mettaient un cochon d'inde dans chaque clapier de lapins en étant persuadé que la présence du cochon d'Inde éloignerait les rats mais aussi les maladies du lapin (comme la myxomatose ou la coccidiose).


Oui, le cochon d'Inde serait un cricri magique !




En 2020, on sait évidemment que ce sont des informations erronées et vides de sens .


Aucune étude n'a mis en évidence que la présence du cobaye éloignerait les maladies du lapin, bien au contraire.


Ce qui, en revanche, éloigne efficacement les rats et les souris, c'est d'avoir de l'hygiène et d'arrêter de laisser trainer des aliments un peu partout.


Nettoyer, balayer, ranger et tout mettre systématiquement dans des caisses ou des bacs fermés feront une nette différence.


De plus, ce qui permet au mieux d'éviter la myxomatose, c'est de faire vacciner ses lapins.


La 2éme raison la plus répandue pour vouloir faire cette cohabitation est l'envie d'avoir les 2 espèces mais, par manque de place, les mettre ensemble.


Est-ce que ces deux espèces peuvent pour autant cohabiter ?


Le lapin et le cobaye sont des animaux grégaires et sociables.

C'est ce besoin de contact et de se sentir en sécurité qui les poussent à se rapprocher quand ils sont les deux seuls de leur espèce.


L'anthropomorphisme de certaines personnes pensent qu'ils le font uniquement par pure amitié.


En réalité, l'amitié pure entre ces 2 espèces est très rare.


S'ils avaient respectivement des compagnons de leur propre espèce, ils se tourneraient instinctivement vers eux (ce qui est logique et normal).


C'est seulement dans le cas où les 2 communautés vivent ensembles (plusieurs lapins et plusieurs cobayes) dans un grand espace et qu'un duo inter-espèce partage une union exclusive (sont toujours collés, sans interactions autres avec leurs semblables), que l'on peut véritablement parler d'amitié réelle, mais ce scénario reste une exception.


Dans la majorité des cas, une vie en troupeau au sein d'une même espèce de plusieurs lapins OU plusieurs cochons d'Inde selon l'environnement proposé et la composition du troupeau (sexes mixtes et caractères compatibles), peut en effet bien se passer entre des lapins et des cobayes..


En théorie oui, les 2 espèces peuvent cohabiter dans de grands enclos spacieux, en pratique NON, il vaux mieux éviter et ce, pour de multiples raisons.


POURQUOI LA COHABITATION ENTRE LE LAPIN ET LE COCHON D'INDE DOIT ÊTRE ÉVITÉE ?


La 1 ème raison évidente et partagée par de nombreux témoignages d'expériences vécues, c'est avant tout le risque de blessures


Le lapin est un animal répondant à une hiérarchie assez stricte,

Le risque majeur est que le lapin importune avec insistance le cochon d'Inde en voulant l'intimider par des chevauchements intempestifs occasionnant des douleurs dorsales, engendrant des blessures musculaires et osseuses sur le bassin et la colonne vertébrale ainsi que la dépilation des poils de la nuque en se cramponnant sur son pelage pour l'immobiliser.


L'excitation et/ou la frustration du lapin pouvent également conduire à de l'agressivité, à des morsures volontaires ou involontaires plus ou moins graves occasionnant des abcès à soigner si pas découverts ou désinfectés à temps.


Mais le plus dramatique, c'est en cas de bagarre réelle où le cochon d'Inde, excédé par le harcèlement du lapin, finira par entrer en mode défensive et où le lapin, peu importe son gabarit, muni de ses puissantes pattes postérieures, blessera ou tuera le cobaye, sans forçément le vouloir, ce dernier ne pouvant faire le poids face à sa puissance.


La lapine, étant plus territoriale que le lapin mâle, aura tendance à agresser le cochon d'Inde et, advenant que celui-ci se retrouve coincé dans un espace clos, l'empêchant de fuir le conflit, il sera très vite pris à parti, voire tué. Les lapins ne sont pas des blagueurs.


La seconde raison c'est le risque sanitaire :


Il faut savoir que les lapins (surtout les nains) de par leur anatomie des voies nasales et leurs petites cages thoraciques sont prédisposés aux maladies respiratoires.


Être porteur sain ou porteur asymptomatique d'une maladie veux dire avoir cette maladie sans déclarer de symptômes mais en étant tout de même contagieux et contaminant pour les autres animaux sensibles à la maladie.


Pour toutes les maladies citées, le stress, une mauvaise alimentation (carences), de mauvaises conditions d'hygiène (litières, poussières), d'élevages, de détentions (surpopulation) et un système immunitaire affaibli sont des facteurs aggravants et propices au développement des maladies, la cohabitation permettant la contamination entre les individus.




Voici la listes des 5 maladies bactériennes,

ainsi qu'une maladie de peau, transmissibles entre l'un et l'autre :


Bordetellose :


Le lapin y est peu sensible mais il est majoritairement porteur sain de la bactérie Bordetella bronchiseptica qui est naturellement présente dans la partie haute des voies respiratoires sans pour autant la contracter.

Chez le lapin, La Bordetella est plutôt un facteur prédisposant à contracter la Pasteurellose,

Le cochon d'Inde, lui, y est particulièrement sensible et peut donc facilement la contracter, causant des infections respiratoires qui, dans la plupart des cas, lui seront fatales. Dans de rares cas, il peut également en être un porteur sain.

Le stress, une carence en vitamine C, un système immunitaire faiblard et/ou des mauvaises conditions de détention sont des éléments propices au développement de la maladie.


Transmission : Elle se transmet par contact direct ou indirect (par éternuement, par support partagé, litières, crottes) entre le lapin et le cochon d'Inde.


Symptômes : chez le lapin on observe un jetage nasal, une rhinite, une conjonctivite évoluant sur une pneumonie, parfois une otite.

Chez le cochon d'Inde, l'incubation dure entre 3 à 7 jours. On observe une fièvre, une perte de poids et une mort par septicémie.


Traitement : Le test ELISA permet de détecter les individus atteints de manière aussi efficace que la mise en culture. Un antibiogramme permet d'augmenter les chances de guérison, Le gavage et les nébulisations seront utiles pour le cochon d'inde.


Pasteurellose :


C'est la maladie la plus fréquente rencontrée chez les lapins car il y sont très sensibles. Les littératures scientifiques s'accordent à dire que la bactérie pasteurella multocida est présente chez la majorité des lapins mais de façon asymptomatique.


La bactérie Pasteurella multocida ne suffit pas à elle seule pour déclencher une pasteurellose, Elle se déclare avec un stress, de mauvaises conditions d'élevage (manque d'hygiène, surpopulation), d'alimentation, un système immunitaire affaibli et elle devient alors extrêmement contagieuse. Les animaux peuvent se contaminer lors de l'accouplement, La mère peut contaminer ses lapereaux dés la naissance. Le facteur génétique aurait également une influence.


Le cochon d'Inde y est beaucoup moins sensible mais peut être contaminé par le lapin.


Transmission : Elle se transmet aussi par contact direct ou indirect entre le lapin et le cochon d'Inde. Incubation entre 1 et 2 semaines.


Symptômes : Chez le lapin, elle se déclare par une rhinite, une conjonctivite, des crises d’éternuements, de la toux, du jetage nasal de transparent à jaunâtre, une respiration bruyante à difficile, des otites, des abcès sous-cutanés et internes, une infection de l'appareil génital et une septicémie.


Chez le cochon d'Inde, on observe une perte de poids, un refus de s'alimenter, une apathie, un pelage piqué, un amaigrissement, parfois de la diarrhée, une conjonctivite. et un jetage nasal comme chez le lapin.


Traitement : Il n'existe pas de vaccins, Les chances de guérisons dépendent de la virulence de la souche. La mise en culture et un antibiogramme sont les moyens les plus efficaces pour soigner.

Les tests ELISA ont été développés pour détecter les immunoglobulines dirigées contre Pasteurella multocida. Ces tests ont cependant des limites et les résultats doivent être correctement interprétés.


Streptococcus aureus :


L'infection est fréquente chez le cobaye, plus rare chez le lapin.

Staphylococcus aureus est une bactérie qui touche la peau et qui favorise l'apparition de pus mais que l'on retrouve également dans 40% des affections génitales et 65 % des mammites chez le lapin.


Transmission : Le cochon d'Inde est souvent porteur sain. Elle se transmet par contact direct et indirect. La bactérie est résistante aux désinfectants. L'invasion peut se produire à travers la peau lésée ou le nombril des nouveaux-nés.

Les blessures, en particulier au cours de batailles qui occasionnent des griffures ou des morsures, les lésions des pattes consécutives à une friction sur un sol rugueux, la macération sur une litière humide ou souillée par de la diarrhée, les lésions parasitaires et les piqûres d'insectes permettent la pénétration de la bactérie présente sur la peau et le développement de la maladie.


Symptômes : Elle se manifeste le plus souvent sous une forme chronique qui se traduit par une dégradation de l'état général, avec un amaigrissement, un poil piqué, une tristesse et une perte d'appétit. La rhinite chronique se traduit par l'émission d'un jetage nasal purulent.


Chez le cochon d'Inde, sous une forme chronique, l'infection au steptococcus aureus causerait une pododermatite avec hypertrophie des extrémités qui aurait tendance à dégénérer en arthrite. La patte peut atteindre 1 à 3 cm de diamètre. Elle est dépilée et présente des ulcères plantaires. L'inflammation s'étend aux articulations, aux gaines tendineuses et au tissu conjonctif, mais en général elle est diffuse, sans infection purulente : il est donc impossible d'envisager d'ouvrir la lésion pour la drainer.


Traitement : Se soigne bien par antibiotiques et nettoyages fréquents et rigoureux des lésions avec un antiseptique pour enlever le pus. Si l'individu se lèche de trop, empêchant la guérison, un bricolage d'une collerette sera conseillé.


Streptococcus pneumoniae :


Le cochon d'Inde y est plus sensible que le lapin mais les deux peuvent être des porteurs sains dans les voies respiratoires supérieures.


Transmission : Elle se transmet principalement par contact direct. Comme pour beaucoup de maladies, de mauvaises conditions d'hygiènes, alimentaires, surpopulation sont des facteurs favorisants.


Symptômes : éternuements, écoulements nasaux et oculaires, anorexie, apathie, perte de poids, toux, dyspnée, prostration et mort. Un torticolis peut être présent lors d'atteinte de l'oreille interne ou du cerveau. Des avortements peuvent avoir lieu en cas d'infection généralisée ou utérine.


Traitement : Le test ELISA et l'examen au microscope à partir du jetage nasal peut être utilisé. Le traitement est rendu difficile par le fait que les lésions sont souvent avancées lors de l'identification de la maladie. Les animaux soignés resteront des porteurs sains.


Yersinia Pseudotuberculosis :


De nombreuses espèces peuvent également être touchées comme le lapin, mais les cochons d'Inde y sont particulièrement sensibles.


Transmission : La contamination se fait par contact direct. Par ailleurs, la propagation peut se faire par l'intermédiaire d'oiseaux et de rongeurs sauvages, par la nourriture souillée ou l'eau de boisson.

La bactérie Yersinia Pseudotuberculosis a été retrouvée dans la poussière, la terre, l'eau, le fourrage et le lait. Des individus peuvent devenir porteurs sains et excréter la bactérie dans leurs selles.


Symptômes : La forme aiguë (forme rare) se manifeste par une septicémie, de la toux et une dyspnée. La mort survient en 24 heures.

La forme chronique associe un amaigrissement, de la diarrhée et une lymphadénite.(inflammation, aiguë ou chronique, des ganglions lymphatiques et des vaisseaux lymphatiques)

La mort survient en 3 à 4 semaines.

Une troisième forme a été décrite comme une infection non mortelle avec des lésions confinées aux nœuds lymphatiques de la tête et du cou.


Traitement : Peu de chances de guérisons car les antibiotiques sont inefficaces.


La teigne :


Bien que ce soit la maladie de peau la plus pénible à soigner car elle est extrêmement contagieuse et longue pour en venir à bout avec ses spores volatiles, pouvant contaminer tous vos autres animaux de la maison ainsi que votre famille d'humain, la teigne est la moins pire des contaminations, car elle se limite à la peau, se soigne bien sans danger de mort imminent.


Transmission : Le cochon d'Inde (surtout d'animalerie) déclare facilement la teigne au vu de ses mauvaises conditions d'élevage (surnombre, espaces réduits, non sevrés), de transport (stress, surnombre) et peut en être un porteur sain.

La teigne est une maladie de peau causée par un champignon et se propage par contact direct ou indirect à cause des spores volatiles.


Symptômes : Cette zoonose est due à un champignon microscopique qui fait tomber les poils par petites plaques circulaires blanchâtres. Les oreilles atteintes peuvent devenir cartonneuses.

Les lésions atteignent principalement la tête, la face, puis les pattes ou les flancs.


Traitement : Après que le diagnostic a été posé par le vétérinaire, des bains réguliers à l'Imavéral sont souvent conseillés comme traitement. L'isolement total dans une pièce à part et le respect rigoureux des règles d'hygiènes seront la clé de la réussite.


Lexique médical :

  • Anorexie : Perte ou diminution de l'appétit.

  • Apathie : Absence d'énergie, de réaction, indifférence.

  • Conjonctivite : Inflammation ou irritation de la membrane qui recouvre le blanc de l'œil et le dessous des paupières

  • Dyspnée : Insuffisance respiratoire, insuffisance cardiaque ou troubles métaboliques

  • Jetage nasal : Nez qui coule, allant d'une sécrétion liquide transparente à épaisse, blanchâtre à jaunâtre.

  • Rhinite : Irritation et inflammation des muqueuses de la cavité nasale

  • Septicémie : Infection généralisé de l'organisme.

  • Test ELISA (je partage un lien explicatif, car je ne peux pas résumer en 3 mots)


Et puis il y a d'autres raisons :

  • Alimentation qui diffère (vit c, différent ratio de légumes, rapport phosphocalcique).

  • Communications différentes (le cobaye à un large langage phonique, le lapin est aphone).

  • Le lapin est territorial (marquage intempestif), le cobaye ne l'est pas.

  • Le lapin répond à une hiérarchie très stricte, le cobaye moins.

  • Le lapin vit très bien la solitude si son humain est suffisamment présent et lui offre une vie en liberté.

  • La majorité des cochons d'Inde ont besoin d'une communauté pour se sentir en sécurité et s'épanouir.

  • Le lapin pratique le toilettage mutuel, ce qui n'est pas le comportement habituel du cobaye.


L'argument préféré des propriétaires favorables à la cohabitation est de la comparer avec la cohabitation inter-espèce entre chats et chiens car ce sont aussi 2 espèces différentes (canin et félin), également très sociables.


Cet argument ne tient toutefois pas car, lorsque la cohabitation entre ces deux espèces fonctionne, c'est de la cohabitation PONCTUELLE,


Le chien et le chat peuvent tout à fait être de bon copains quand les tempéraments et les caractères s'accordent, comme c'est le cas chez moi.




Mais ils ne sont pas collés H24 l'un à l'autre.

Ils sont libres de leurs mouvements et peuvent CHOISIR d'avoir des moments de contacts (dormir ensemble, manger ensemble, jouer ensemble) OU non. (s'isoler, partir en extérieur, se percher)



Le chien et le chat restent indépendants l'un de l'autre.



Ils ont d'autres interactions, d'autres occupations, d'autres stimulis.

Ce ne sont pas deux animaux à qui on impose une cohabitation en les enfermant dans la même pièce h24.


Sans respect des besoins du chien et du chat, la cohabitation, qui de base se passe bien, sera vite altérée et dégradée en cas de conflit ou de non-respect des codes sociaux propres à ces deux espèces. (instinct de prédation, protection des ressources, se percher)


C'est bien différent d'un lapin et d'un cochon d'Inde que l'on place dans le même enclos voire pire, dans la même cage. (impensable en 2020)


Cependant, le chien et le chat, ne représentent pas de risques SANITAIRES grave l'un pour l'autre aussi important que le risque de contamination qu'il existe entre un cochon d'Inde et un lapin.


En revanche, les deux carnivores domestiques représentent, en cas de coups de dents, un risque réel de mort imminente pour vos lapins et cochons d'Inde.


Ne laisser donc jamais vos animaux proies et prédateurs ensembles sans surveillance.


Oui, mais si je fais cohabiter mon lapin et mon cochon d'inde dans un grand espace ?


Cela résout effectivement beaucoup de problèmes de comportements et atténue les potentielles tensions ou agacements car ils ont l'espace nécessaire pour fuir un conflit ou s'isoler quand ils en ressentent le besoin.


Mais cela reste insuffisant car on en revient à la problématique de départ, le risque sanitaire de se transmettre mutuellement une maladie potentiellement mortelle.


Mais si on veut les deux espèces car on aime autant le cobaye que le lapin, comment faire?


Dans ce cas on offre une copine de même sexe ou un copain du sexe opposé en prenant bien soin de stériliser les individus avant et on fait deux enclos distincts pour éviter les contacts entre les 2 espèces :

  • soit en faisant une cloison opaque séparant les deux enclos collés

  • soit en faisant 2 enclos dans 2 endroit différents

  • soit en laissant une aire vide de minimum 20 cm entre les 2 enclos.


Est ce que le lapin et le cochon d'inde peuvent se reproduire ensemble ?


Cette question fera surement sourire la plupart d'entre vous, mais vous vous doutez bien que si j'ai pensé à la rajouter, c'est qu'on nous l'a déjà posée, donc autant avoir une vraie réponse.


Il est IMPOSSIBLE que des petits hybrides de lapinchon ou de chonpin soient produits par une union entre un cobaye et un lapin, pour la simple et bonne raison que ce sont deux espèces différentes !


le lapin est un Lagomorphe et le cobaye un rongeur.


En conclusion :


Bien que chacun soit libre de faire ce qu'il veut avec ses animaux, notre but principal est de vous transmettre les bonnes informations afin de vous guider au mieux pour le bien-être, l'épanouissement et la santé de vos animaux.


Compte tenu de tous les éléments décrits dans cet article, qui se veux neutre et sans jugement,


Nous vous déconseillons la cohabitation lapin et cochon d'inde car la balance risque est plus lourde que la balance bénéfice pour ces deux espèces.


Nous vous incitons et conseillons de privilégier le choix d'avoir plusieurs cochons d'Inde ou plusieurs lapins afin de les laisser s'épanouir entre individus de même espèce, de mêmes sexes ou de sexes opposés mais stérilisés.


Faites toujours en sorte de leur offrir un maximum d'espace et de répondre à leurs besoins afin d'avoir des animaux les plus heureux et épanouis possibles.


Merci à Myriam et Audrey pour les photos de lapins.


© TOUTE REPRODUCTION PARTIELLE OU INTÉGRALE DE MES ARTICLES EST FORMELLEMENT INTERDITE SOUS PEINE DE POURSUITES JUDICIAIRES ©


Toutes les photos de cet article sont des photos personnelles prises par mes soins ou issues de ma communauté. Aucune ne provient d'internet.


Je tiens sincèrement à remercier mon amie Dahlia

pour sa participation, qui m'aura permis d'illustrer cet article.


Retrouvez toutes ses œuvres uniques et originales autours du cochon d'Inde et lapin

Dahlia, encore merci à toi !



Source utilisé pour les maladies : thése2009 ontario, agrigouv, monvet, cunicultureinfo, thése2008

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